Points de vue
La CI Secteur Agroalimentaire (CISA) est convaincue qu’une réflexion ouverte sur l’international aidera les sociétés nationales à aller de l’avant. Des relations commerciales intelligentes sont celles qui mènent à une plus grande durabilité des deux côtés de la frontière. Les prises de position et les déclarations de la CISA doivent contribuer à renforcer la place économique agricole et alimentaire suisse.
L’État n’y touche pas
La prémisse «l’État n’y touche pas» en matière de prix et de marges ainsi que dans la gestion de l’offre est la bonne recette. Les prix et les marges ne doivent pas devenir le jouet de la politique agricole suisse. La CI Secteur agroalimentaire présente des axes d’action et les met en perspective.
Atteindre des objectifs au lieu de remplir des mesures
Des acteurs du marché en amont de l’agriculture, des transformateurs, des organisations commerciales ou des détaillants peuvent faire partie de la solution plus directement qu’auparavant et en bénéficier également.
Réduire le risque d’utilisation des pesticides
Le concept de la trajectoire de réduction donne aux secteurs la liberté de définir eux-mêmes les mesures pour atteindre les objectifs. Des solutions entrepreneuriales, axées sur le marché et innovantes deviennent possibles. Toutefois, le terme « interprofessions » est restrictif. Pour une mise en œuvre efficace de la trajectoire de réduction, des organisations de label et de producteurs doivent aussi pouvoir partager les responsabilités.
Comprendre la PA22+ comme une étape de la réforme
La politique agricole doit soutenir de manière optimale le secteur agricole et alimentaire suisse sur la voie d’une orientation plus forte vers le marché et d’une plus grande durabilité. La séparation de la politique commerciale et de la politique agricole n’est pas un avantage pour le secteur. Le Parlement doit reconsidérer l’interdiction de penser et de discuter ce sujet (rejet de la Vue d’ensemble de 2017) dans le traitement de la PA22+.
05.03.2019
L’avenir appartient à des ouvertures de marché durables et responsables
L’ouverture des marchés nécessite un ancrage politique bien pensé. Dans le cas contraire, les bénéfices de l’ouverture des marchés seraient répartis de manière inégale entre les groupes sociaux. Le potentiel de l’ouverture des marchés pour le secteur agricole et alimentaire suisse doit être discuté ouvertement. Ni l’attitude de victime de l’agriculture ni des promesses exagérées d’exportations ne nous feront avancer.
10.07.2018