Europe
Le 6 décembre 1992, la Suisse a pris un mauvais virage lors du vote sur l’EEE, à une très faible majorité. 29 ans plus tard, après avoir quitté la table des négociations sur l’accord-cadre, les points d’interrogation dominent à nouveau. Ce n’est pas bon pour le secteur agricole et alimentaire suisse, fortement interdépendant, sans en être très conscient.
La CI Secteur agroalimentaire est donc engagée dans un travail de dialogue sur l’Europe.
La CI secteur agroalimentaire souhaite que le Conseil fédéral conduise les négociations prévues au succès.
La valeur des Bilatérales
6 septembre 2022
Les partenaires de marché du secteur agroalimentaire suisse doivent assumer davantage de responsabilités dans le cadre des accords bilatéraux avec l’UE. Car ils sont tout à fait profitent particulièrement des relations étroites et fiables avec nos pays voisins.
Vers le document de position et les fiches d’information
Nous devons parler de l’Europe – maintenant !
16 décembre 2021
L’alliance « Pour une Suisse ouverte+souveraine » ne veut plus accepter simplement l’impasse de la politique européenne. L’érosion lente mais certaine de la voie bilatérale cause de plus en plus de problèmes dans une grande variété de domaines de la vie. Une solution doit désormais être recherchée rapidement avec l’Union européenne et ne doit pas être reportée aux calendes grecques.
La CI Secteur Agroalimentaire (CISA) participe à l’appel vidéo :
La CI Secteur agroalimentaire est donc engagée dans un travail de dialogue sur l’Europe.
Animer le débat Suisse-UE avec des images positives.
De nombreuses branches agricoles et alimentaires suisses dépendent des bonnes relations avec l’Union européenne. L’importance du réseau entre le secteur agricole et alimentaire suisse et l’UE a été largement discutée lors de l’événement d’automne de la CI Secteur agroalimentaire (CISA) : À bien des égards, il s’agit d’une question de qualité et non de quantités.
Green Deal, stratégie de la ferme à la fourchette et politique agricole commune
Le Dr Olaf Heidelbach de la Commission européenne s’exprime lors de l’événement d’automne de la CISA sur un système alimentaire équitable, sain et respectueux de l’environnement.
Les 7 marches de l’escalier Barnier et la Suisse
La Suisse peut encore rester au niveau 5 de « l’escalier Barnier », si elle s’en donne les moyens. Comme le Royaume-Uni, elle peut aussi descendre en dessous de la Turquie. Ce serait mauvais pour l’agriculture suisse, l’ensemble de l’industrie alimentaire et surtout le secteur fromager. Ou la Suisse pourrait faire jeu égal avec l’Islande, la Norvège ou le Liechtenstein.
L’« escalier Barnier » du nom de son créateur, le négociateur du Brexit Michel Barnier, montrait les étapes possibles de la coopération entre le Royaume-Uni et l’UE et de la participation au marché intérieur.
Niveau 6 – Marché intérieur commun : Dans l’Espace économique européen EEE (traité entre l’UE et les pays de l’AELE sans la Suisse), la libre prestation de services ainsi que la libre circulation des marchandises, ainsi que la libre circulation des marchandises, des personnes et des capitaux. (Liechtenstein, Islande, Norvège) s’appliquent.
Niveau 5 – Accords bilatéraux avec participation sectorielle au marché intérieur (Suisse) : La différence avec les accords de libre-échange (voir ci-dessous) est une plus forte intégration dans le marché intérieur, par secteurs ; l’harmonisation juridique a lieu par « application autonome »).
Niveau 4 – Accord global de libre-échange avec perspective d’adhésion à l’UE (Ukraine)
Niveau 3 – Union douanière : pas de droits de douane sur les échanges de biens + tarifs extérieurs communs (Turquie).
Niveau 2 – Accord de libre-échange « classique » (sans perspective d’adhésion à l’UE) : droits de douane nuls ou réduits, libre échange de biens et, partiellement, de services ; contrôles aux frontières (Canada/Corée du Sud).
Niveau 1 – Pas de relations directes avec l’UE (absence d’accord) : seules les règles de l’OMC s’appliquent : Les droits de douane, etc., sont perçus conformément aux règles de l’OMC ; nombreux obstacles techniques au commerce et à la prestation de services.
La CI Secteur agroalimentaire revendique : Une chute en dessous du niveau 5 doit absolument être évitée. Sans cela, la Suisse et le secteur seront touchés par les obstacles administratifs et techniques, par le trou noir des systèmes d’alerte (santé, sécurité alimentaire), par l’isolement face aux grands défis (climat, énergie, sécurité) et par le manque de perspectives pour les jeunes (recherche, échanges d’étudiants, etc.).
La Suisse et l’Europe : le meilleur partenariat possible
- La Suisse fait partie de l’Europe. Et l’Europe fait partie de la Suisse : l’Europe nous a façonnés. Nous partageons des valeurs telles que la diversité, la solidarité, l’État de droit, l’ouverture, l’innovation et la cohésion. Ainsi que la volonté de paix, de démocratie et de liberté. Personne ne nous comprend mieux. C’est ensemble que nous pourrons aller de l’avant, de la meilleure manière qui soit.
- La Suisse se trouve au milieu de l’Europe. Nous nous sentons tous liés à nos voisins européens, d’une manière ou d’une autre. Personnellement. Linguistiquement. Culturellement. Professionnellement. C’est notre droit d’étudier et de se former, de vivre, de voyager et de travailler dans toute l’Europe. Nous l’avons choisi de le faire, de manière tout à fait démocratique. Plusieurs fois, et clairement. Nous apprécions cette liberté personnelle.C’est avec l’Europe que nos relations sont le plus développées, tant sur le plan commercial qu’en matière de recherche. Cela garantit notre prospérité et nos emplois, tout en protégeant nos salaires et nos conditions de travail. Grâce à notre connexion au réseau européen, notre économie, notre science, notre formation, notre culture et notre système de santé sont de premier ordre ! Il est dans l’intérêt de notre pays de sécuriser cette relation à long terme.
- L’Europe est notre meilleure chance. Il n’y a pas d’alliés plus appropriés. À l’interne, nous veillons chaque jour au bon développement de notre pays. Mais nous voulons aussi que l’Europe dans son ensemble aille de l’avant. Nous voulons y contribuer. Mieux l’Europe se porte, mieux la Suisse va.
- Ensemble, avec nos partenaires, nous sommes plus forts. Nos relations avec l’Europe renforcent notre souveraineté. Notre expérience politique le montre. Nous sommes plus forts lorsque nous relevons ensemble les défis internationaux. Et nous sommes plus forts lorsque nous participons, en tant que « petit » État, aux défis relevés par la communauté internationale. Parce que cette communauté nous protège. De l’arbitraire. Et face à la loi du plus fort. L’isolement limite notre marge de manoeuvre. Un partenariat européen stable préserve nos chances et notre souveraineté.
- Nous savons que le partenariat est un échange. Et nous voulons apporter notre contribution. Nous appuyer sur des réalisations communes. Assumer nos responsabilités. Rester dans le dialogue. Un partenariat résiliant a besoin de règles. Nous voulons élaborer ces règles communes.
- Nous voulons chercher ensemble des solutions prometteuses. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. C’est l’essence même de la démocratie suisse. Nous nous battons pour trouver des solutions. Au niveau approprié – qu’il soit international, national, cantonal ou communal. Nous discutons avec nos concitoyens. Nous votons. Nous trouvons des compromis. Cela devrait également s’appliquer à la question européenne. Notre horizon ne s’arrête pas aux frontières nationales.
- Nous sommes ouverts d’esprit et nous pensons à l’avenir. Nous sommes courageux et relevons les défis. Nous voulons faire rayonner la Suisse sur le plan international. Nous voulons agir au lieu de nous contenter de regarder. Participer. Contribuer à façonner le développement de l’Europe, plutôt que simplement le suivre. Nous voulons contribuer à façonner l’avenir !